dimanche 2 avril 2017

L'antispécisme, un truc enfantin?

J'ai remarqué que la cause animale était rarement prise au sérieux, et le fait de devenir vegan comme un acte immature, et, dans un sens qui se veut péjoratif par ceux l'emploient, enfantin.
Il est vrai que les enfants sont les premiers à comprendre le principe du veganisme quand on leur explique:
En tous cas, jusqu'à ce que les adultes tentent de lui inculquer le contraire:

Quel que soit la simplicité "enfantine", justement, du raisonnement de base (=il ne faut pas faire de mal aux animaux), on instaure peu à peu une construction mentale pour aller à l'encontre de ce principe de base et donc accepter les diverses souffrances infligés aux animaux non humains comme des souffrances inévitables, voir nécessaire à la survie de l'homme, voir de l'animal en lui-même (quand par exemple on justifie les zoos ou les élevage en disant que leur disparition entrainerait la disparition de l'espèce).

C'est ce qu'on appelle la dissonance cognitive. C'est comme un mur de raisonnement entre les faits et notre conscience.

J'étais beaucoup plus dans une certaine innocence quand je croyais que les élevages bio c'était presque trop beau pour les animaux, que la chasse c'était pour réguler et les abattoirs un endroit auquel je n'avais jamais vraiment pensé.